Ecophyto 2030 : le plan ambitieux pour réduire l’utilisation des pesticides en France

Le gouvernement français lance un plan visant à réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici 2030, encourager les alternatives non chimiques, les pratiques agricoles durables, et à promouvoir la production locale. Les fabricants de pesticides seront également appelés à prendre des engagements sur leurs plans de travail des prochaines années.

Par la rédaction

Ecophyto 2030 est un plan lancé par le gouvernement français pour réduire l’utilisation de pesticides en France. Le plan vise à atteindre une réduction de 50% de l’utilisation des pesticides d’ici 2030, par rapport aux niveaux de 2018, mais cet objectif n’a pas été atteint. Ce plan marque une nouvelle tentative pour réduire l’utilisation des pesticides et pour promouvoir des pratiques agricoles plus durables et respectueuses de l’environnement.


Ce plan vise également à encourager le développement des alternatives aux pesticides chimiques et à promouvoir des pratiques agricoles plus durables. Élisabeth Borne, la Première ministre française, a lancé le chantier d’Ecophyto 2030 en mars 2023 au Salon de l’agriculture. Le gouvernement français a également annoncé en mars 2023 que son plan pour « reconquérir » la souveraineté de la France en fruits et légumes, actuellement importés à 50%, serait doté de 200 millions d’euros. Cette annonce fait partie d’Ecophyto 2030, qui vise à encourager la production locale et à réduire la dépendance de la France aux importations.

Parmi les autres leviers pour atteindre ses objectifs, le plan Ecophyto 2030 s’appuie notamment sur le développement de nouvelles techniques agronomiques et la promotion des pratiques agricoles durables, telles que la lutte biologique, l’utilisation de variétés résistantes aux maladies, la rotation des cultures et la gestion des sols.

Les fabricants de pesticides sont également appelés à prendre des engagements sur leurs plans de travail des prochaines années, « aidé » par le gouvernement, qui entendant les critiques acerbes portées contre ses décisions passées, a annoncé la fin de l’utilisation des néonicotinoïdes en betterave, ainsi que l’interdiction à venir du S-métalochlore.