Pollution atmosphérique et particules fines : un fléau pour la santé publique mondiale

La pollution atmosphérique par les particules fines est un grave problème de santé publique touchant des millions de personnes dans le monde. Face à ce danger, des mesures sont prises à tous les niveaux pour lutter contre cette pollution, mais la mise en place de zones à faibles émissions est source de contestation. De son côté, Tallano Technologies propose une solution innovante pour réduire les émissions de particules fines émises par les systèmes de freinage des véhicules.

Par la rédaction

La pollution atmosphérique est un grave problème environnemental qui affecte la santé publique à l’échelle mondiale. Les particules fines, également connues sous le nom de PM2,5, sont une forme de pollution de l'air qui présente des risques pour la santé humaine. Ces particules sont très petites et peuvent être inhalées profondément dans les poumons, entraînant des problèmes de santé tels que des maladies cardiovasculaires, des cancers du poumon, des maladies pulmonaires et des crises d’asthme.


Les particules fines sont des polluants physiques de l’air qui sont différents des polluants chimiques tels que l’ozone et des polluants biologiques tels que les pollens ou les moisissures. Ces particules sont généralement émises lors de la combustion de carburants fossiles, de la production industrielle, de l’agriculture, du transport routier, de l’exploitation minière et de la construction.

Les particules fines de moins de 2,5 microns sont particulièrement dangereuses car elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et même passer dans le sang, provoquant des dommages systémiques à différents organes. Les personnes les plus vulnérables à la pollution des particules fines sont les enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires ou pulmonaires. L’exposition prolongée à ces particules peut également entraîner une diminution de la fonction pulmonaire, une inflammation et une augmentation du risque de maladies cardiaques et d’AVC.

Les impacts sur la santé en quelques chiffres

La pollution des particules fines est un problème mondial qui touche des millions de personnes dans le monde entier. Selon une étude de 2016, seul 0,001% de la population mondiale respire de l’air non pollué par des particules fines [2]. En France, la pollution de l’air par les particules fines est responsable de la mort de plus de 40 000 personnes chaque année, selon une étude de Santé Publique France. Ces chiffres soulignent l’urgence de lutter contre la pollution des particules fines.

Lutter contre la pollution par les particules fines à tous les niveaux

Pour lutter contre la pollution des particules fines, des mesures sont prises dans de nombreuses villes et régions. Les gouvernements mettent en place des politiques de lutte contre la pollution atmosphérique, qui visent à réduire les émissions de particules fines. Certaines villes ont mis en place des zones à faibles émissions (ZFE), interdisant les véhicules les plus polluants dans les zones urbaines, D’autres mesures comprennent la promotion des modes de transport alternatifs, tels que les vélos et les transports en commun, ainsi que l’amélioration de la qualité des carburants utilisés par les véhicules.

Les zones de faible émission, sources de contestation

Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) ont suscité une opposition importante dans plusieurs villes de France. À titre d’exemple, à Rouen, la mise en place de la ZFE a été marquée par une manifestation contre cette mesure en septembre 2022. Bien que le président de la Métropole Rouen Normandie ait défendu cette initiative, il a été critiqué par des opposants et des alliés pour sa méthode. À Bordeaux, la concertation sur la ZFE se poursuit jusqu’au printemps, mais des indices ont déjà été divulgués concernant les restrictions de circulation envisagées pour les véhicules les plus polluants en 2025. À Toulouse, l’opposition écologiste de la métropole a demandé le report de la mise en place de la ZFE.

Les citoyens peuvent également prendre des mesures pour réduire leur exposition à la pollution des particules fines. Les experts recommandent de réduire la conduite de véhicules, en utilisant les transports en commun ou en choisissant des modes de transport plus durables, tels que la marche ou le vélo. L’utilisation de filtres à air dans les bâtiments peut également aider à réduire l’exposition à la pollution des particules fines. Mais l’effort le plus important vient certainement des industriels, qui prennent le problème à la source. Ainsi, les particules fines émises par les systèmes de freinage des véhicules étant un facteur important de cette pollution, c’est de côté que propose d’agir Tallano Technologies, avec une solution pour réduire la pollution de l’air par les particules fines. En effet, selon leurs chiffres, le système de freinage d’une voiture émet 6 fois plus de particules fines que le pot d’échappement, soit 30 mg/km contre 4,5 mg/km. De plus, environ 80% des émissions de particules fines provenant des véhicules ne sont pas réglementées actuellement, car elles ne sont pas prises en compte dans les réglementations européennes et nationales.

Après 10 ans de recherche et développement, la société a créé TAMIC, un système complet de captation de particules fines sur les freins, composé d’un système de contrôle, d’aspiration et de filtration. Selon les données de la société, plus de 90% les émissions de particules fines sont ainsi supprimées.